L’urbanisme à marche forcée de Bussy-Saint-Georges ne doit pas se faire au détriment des services aux habitants : un exemple, la diminution du nombre de policiers municipaux par habitant depuis 2017.

L’urbanisme à marche forcée de Bussy-Saint-Georges tendrait-il à réduire le niveau de services par habitant ? Lors du Conseil Municipal d’avril 2021, nous avons posé la question au maire à l’occasion de la diminution du nombre d’ATSEM ou Agent Territorial Spécialisé des Ecoles Maternelles par jeunes enfants à Bussy-Saint-Georges. La réponse est donc oui. Malheureusement, il faut optimiser les services aux habitants.

Nous attirons particulièrement l’attention sur le nombre de policiers municipaux. En 2017, il y avait 43 policiers municipaux pour 26 971 habitants soit un ratio de presque 16 policiers municipaux pour 10 000 habitants.

En 2021, il y avait 37 policiers municipaux pour 28 945 habitants soit un ratio de presque 12,7 policiers municipaux pour 10 000 habitants.

Le bon point, c’est que nous restons dans les villes les plus protégées. Le mauvais point est que l’on a 20 % de baisse des effectifs de police municipale par habitants… Et si nous comptons les policiers municipaux suspendus, on a presque 30 % de baisse.  

Pourtant depuis quelques temps les problèmes de sécurité s’accentuent à Bussy. Parmi les propositions habituelles pour ce type de problème, on trouve : le renforcement de la collaboration avec la police nationale (dont les effectifs semblent avoir baissé avec la relocalisation du commissariat principal à Chessy), avec les agents de sécurité de la RATP (essentiel car le RER engendre parfois l’arrivée de bandes d’autres villes), voire l’alliance des policiers municipaux avec des agents de médiation pour retisser du lien avec la population. On trouve aussi l’augmentation du nombre de caméras. Même si ces dernières ne suffisent pas, elles peuvent être très utiles pour être réactif et intervenir vite ; permettre des flagrants délits, seule façon d’inculper rapidement ; retrouver les coupables au cours d’une enquête ; repérer les affrontements ; ou juste dissuader. Pour les policiers municipaux, c’est aussi un moyen pour mieux se préparer aux opérations (quel équipement, combien d’hommes, etc.).

Parallèlement, il y a eu récemment des problèmes suffisamment récurrents au Centre-ville pour conduire un groupe de citoyens habitants le Centre-ville de Bussy-Saint-Georges à proximité de la rue Antoine Giroust et de la rue Konrad Adenauer d’écrire au maire pour se plaindre de nuisances nocturnes répétées.

Tout cela constitue pour notre groupe des points de vigilance dans les années qui viennent. Nous soutenons la demande faite par le Groupe Ensemble pour Bussy pour créer une commission sécurité avec un représentant de chaque groupe d’opposition.